La résolution du mystère
« -Coucou, Fog ! Coucou, Basil !
-Honey, descends ! On va faire un tour dans la forêt.
-Je ne peux pas. Je suis en train de réviser le contrôle d’histoire.
-Quoi ?!! Un contrôle ?!!
-Non, mais on ne sait jamais.
-Allez, viens ! On doit parler ! »
Enfermé chez lui pour réviser son prochain contrôle d’histoire, le renardeau Honey est sollicité par Fog et Basil pour aller faire un tour dans la forêt. Ha, les sacrés tentateurs ! Incroyable, le père de Honey lui autorise l’escapade. Le corbeau et la sauterelle intègrent leur camarade dans la mission code rouge ! Pourtant, le club du samedi n’a pas mis Honey au courant. C’est parce que c’est une mission sans les autres. Fog pense être le seul à pouvoir résoudre l’énigme du gâteau empoisonné. Sa mère, c’est quand même la shérif du village. Si trop de monde les accompagne, ça risque de tout ralentir. Le trio reprend les indices depuis le début et se met en quête vers le marais. Trouveront-ils qui a saboté le concours de pâtisserie ?

Qui ne rêverait pas d’habiter dans la forêt de Greenwood ? Qui ne souhaiterait pas faire partie du club du samedi pour partager les jeux et les secrets de Honey et ses copains ? Des sous-bois aux habitations, les décors sont idylliques. On n’avait rien vu d’aussi beau depuis l’adaptation du Vent dans les saules par Michel Plessix. Si les auteurs s’adressent en premier lieu aux enfants, ils ne se moquent pas d’eux, en leur proposant une vraie histoire, avec un début, un milieu et une fin, une véritable intrigue, et tout cela dans un graphisme aussi merveilleux que minutieux. On appelle cela le respect. De trop nombreuses séries jeunesses au graphisme survolé, sans aucun détail, devraient en prendre de la graine.

La série concept de Barbara Canepa et Anaïs Halard est définitivement adoptée. Les différents dessinateurs sont dans une telle osmose que si on n’a pas les tomes à côté on ne remarque pas instantanément que ce n’est pas la même personne qui les a dessinés. Dans des couleurs de fin d’après-midi d’été, ce troisième épisode est confié à Giovanni Rigano qui a dessiné les pages encyclopédies de tous les volumes. Dans celui-ci, on découvre qu’il existe trois familles d’empreintes : les pelotes appartenant aux loups, aux ours, les sabots, particularités des cerfs, des sangliers, et les mains chez les hérissons, les lapins. Plus loin, les abeilles et les guêpes nous disent tout sur leurs particularités, sur la pollinisation et sur le miel. Enfin, on découvre tout ce que l’on peut faire avec de l’argile, une fois que la roche est concassée et humectée.

Avec Le club du samedi, le triptyque introductif d’Au chant des grenouilles s’achève. Mais les aventures de nos amis ne sont pas près de s’arrêter. Des histoires indépendantes sont d’ores et déjà annoncées pour poursuivre la collection.
Série : Au chant des grenouilles
Tome : 3 – Le club du samedi
Genre : Bucolisme
Scénario : Barbara Canepa et Anaïs Halard
Dessins : Giovanni Rigano
Couleurs : Barbara Canepa, Giovanni Rigano & Gaetano Zinourov
Éditeur : Oxymore
Collection : Métamorphose
ISBN : 9782385610951
Nombre de pages : 48
Prix : 14,95 €