Grabuge au Musée
« -Slur se sert de toi, Mafuyu ! Ouvre les yeux !
-Tu parles de la bombe ? Je m’en fiche d’exploser, si c’est après ma mort.
-T’es pas sérieux…
-Je suis venu dans l’unique but d’éliminer un membre de l’ordre. Alors sois gentil et dégage de mon chemin, Shin. »
En matière artistique, Monsieur le Président de la FJA, la fédération japonaise des assassins, ne sait pas trop quelles sont ses préférences. Ce qui l’intéresse, c’est la valeur de l’étiquette qu’on colle aux objets. C’est cela qui lui permet de ressentir le poids de l’Histoire, de la civilisation et de la culture humaines, car l’art est ce qui distingue les humains des animaux. En visitant ce musée, le Président pensait simplement faire son marché, découvrir de quoi, par exemple, décorer les toilettes de son bureau. Il ne se doutait pas que le groupe de Slur allait contraindre un exécutant, en la personne de Mafuyu, transformé en bombe humaine, pour tenter de l’éliminer. Alors que Shin tente de convaincre ce dernier de participer à cette mission kamikaze, l’ordre de la FJA a déjà prévu la contre-attaque en envoyant sur les lieux la déterminée Osaragi. Il n’en fallait pas moins pour transformer le musée en terrain de combat.

© 2025, éditions Glénat
L’enfance de Mafuyu n’était pas des plus heureuses. Alors que son père rêvait de faire de son frère et lui des assassins de premier rang, lui n’en avait aucune envie. Entre maniement des armes et entraînements nocturnes en montagne, il était quand même en admiration devant l’inventivité de son grand-frère Natsuki, qui rêvait de devenir armurier professionnel. Un jour, le père décida d’envoyer Mafuyu se former pour devenir un membre de l’ordre dans un établissement de la FJA maquillé en orphelinat. Connaissant le peu d’appétence de son frère pour ça, Natsuki prit l’initiative d’y aller à sa place une fois qu’il aurait son diplôme en poche, renonçant à son rêve d’armurier. Depuis ce jour, Mafuyu est déterminé à ce que son frère n’abandonne pas son objectif. Il veut se débrouiller pour intégrer l’ordre avant lui.
Au musée, il ne manque plus que Monsieur Sakamoto. Celui-là, il tourne le dos deux secondes, et c’est la panique… Va falloir qu’il remette un peu d’ordre.

© 2025, éditions Glénat
Issue du Weekly Shonen Jump, Sakamoto Days figure parmi les meilleures ventes au pays du Soleil levant. Pour sa première série, le jeune mangaka Yuto Suzuki ne pouvait rêver mieux. Sakamoto Days est devenue l’une des séries phare du manga à l’international. Les produits dérivés (tee-shirts et autres goodies) se multiplient. La série anime diffusée en France sur Netflix contribue à son aura. Dans un esprit on ne peut plus fidèle au manga, les onze épisodes disponibles sont extrêmement bien réalisés. Scénario dynamique, drôle et violent, graphisme soigné, musique punchy, l’anime tient ses promesses. Il nous tarde déjà la suite, mais il vaut mieux attendre un peu et préserver une telle qualité.

© 2025, éditions Glénat
Monsieur Sakamoto trouvera-t-il un jour la tranquillité qui lui permettra de se concentrer à temps plein sur sa supérette ? En a-t-il seulement envie ? Pour nous lecteurs, en tous cas, le plus tard sera le mieux.
Série : Sakamoto Days
Tome : 17 – Entrée
Genre : Thriller/Polar
Scénario & Dessins : Yuto Suzuki
Éditeur : Glénat
ISBN : 9782344062807
Nombre de pages : 192
Prix : 7,20 €