Labrador, j’adore !
« -Vous m’aviez dit que les labradors étaient intelligents et sportifs. Or, celui que vous m’avez vendu est idiot et paresseux !
-Pas de problème, je peux vous l’échanger contre une mygale…
-Je t’ai adoré dès le premier regard, Floyd. »
Nelson est de retour pour un cinquième album petit format à amener partout en vacances. Contrairement aux 48 cc, ces mini-BD sont thématiques. Dans cet opus, Floyd est mis à l’honneur. Nelson pue le pâté, mais c’est le labrador qui déguste, comme à son habitude. De son adoption à son statut de vedette, on suit sur quatre-vingt-quatorze planches la vie et l’œuvre du chien le plus malchanceux… car il est tombé dans la même maison qu’un certain diablotin prêt aux quatre-cent coups.
Floyd aime marquer son territoire. Marquer son territoire, c’est laisser un message clair et viril. Si un lampadaire est déjà baptisé, Floyd est tout à fait capable de débusquer le téméraire qui tente d’agrandir sa propriété. N’est-ce pas, Hubert ? Floyd est très fleur bleue. Il a le béguin pour une belle chienne beige mais, lui, a-t-il les codes pour interpréter les signaux qu’elle semble envoyer ? Et il n’est pas certain qu’une bulle de chewing-gum en forme de cœur la séduise ? On apprend que Floyd est issu d’une lignée de glorieux ancêtres. Son arrière grand-oncle a arrêté quarante-huit bandits. Son grand-oncle a sauvé trente-sept alpinistes. Son oncle a découvert deux cents kilos de drogue à l’aéroport. Lui, il a capturé une pantoufle. Pas mal pour un début, non ?
A part ça, Floyd a toute une bande de copains comme Spoutnik, le petit roquet, rangé des affaires, qui a pris la décision de ne plus aller aboyer à la lune avec ses potes et d’arrêter de renifler le derrière des femelles. Tiens, il est en couple. Y aurait-il un rapport de cause à effet ? Floyd a également un psy (c’est le même que celui de Julie, la maîtresse de maison) qui lui conseille d’écouter ses envies et de suivre son instinct canin… sauf s’il le pousse à courir après une boule de bowling. Il a même un journal intime. On vous laisse découvrir les quatre mots qui y sont consignés et qui résument son quotidien.
Il était grand temps que Floyd soit enfin réhabilité, bien que la malédiction Nelson n’ait pas fini de s’abattre sur lui et le petit monde qui gravite autour du diablotin.
Série : Nelson Petit format
Tome : 5 – Nelson pue le pâté
Genre : Humour diabolique
Scénario, Dessins & Couleurs : Bertschy
Éditeur : Dupuis
ISBN : 9791034770946
Nombre de pages : 96
Prix : 12,50 €