Dans la jungle et dans l’atoll d’Henri Vernes
« -Que se passe-t-il ?
-Le pilote essaie de fuir la tempête !
-Je doute que nous lui échappions avec ce vieux clou. Nous allons être sérieusement secoués.
-Messieurs, gardez votre calme. L’un des moteurs est bloqué et nous n’avons aucune chance d’atteindre Solita. Nous allons tenter d’atterrir. Il y a un plateau, là quelque part devant nous. Gardez votre calme et fixez vos ceintures.
-Atterrir ici, en pleine montagne ! Mais c’est de la folie ! »
Colombie, 1957. Le professeur Frank Emery rencontre Luc Dassaut. L’ethnologue souhaite étudier les mœurs des indiens motilones de la Sierra Perija. Le journaliste aventurier va l’accompagner à Solita où il y trouvera l’aide nécessaire. Ces indiens sont extrêmement dangereux. Autrefois pacifiques, ils ont commencé à se rebeller lorsque l’on s’est mis à leur spolier leurs terres. Nombre d’entre eux ont été empoisonnés. Dassaut, quant à lui, va faire un reportage sur les installations pétrolifères. Tous deux vont donc prendre le même avion de la Standard. A bord du vieux coucou, embarque également Nathaniel Sylvester, un ingénieur de Détroit avec un casque colonial. Ils vont survoler la jungle dans laquelle le professeur Cogan et sa fille ont disparu il y a dix ans déjà. La tempête se lève. L’avion va atterrir en catastrophe. Les rescapés vont devoir survivre.
Pour Don, c’est l’heure de la grand-messe du crime. Petit fils du grand chef de la mafia, le capo di tutti capi, Don Mazzini amerrit au large d’Angaga, une minuscule île-hôtel à quelques kilomètres des Maldives. Contrairement à ce que pensent les sbires de son aïeul, il n’a pas l’intention de prendre sa place. Don est installé dans un luxueux bungalow. Les hôtes attendent encore du monde. Shangaï Lil, la madone des atolls, devrait arriver le lendemain. La belle métisse chinoise règne en maître sur l’océan indien et la mer de Chine. La soirée ne va pas être de tout repos puisque le bungalow à côté de Don va exploser, avec son occupant à l’intérieur. Les mafieux se regardent en chien de faïence. Qui les a réunis ? Quand la madone arrivera, leurs questions trouveront peut-être des réponses…
Quand on lit Luc Dassaut, cousin pas si éloigné que ça de Bob Morane, on se demande si Henri Vernes n’aurait pas un petit peu inspiré Steven Spielberg pour Indiana Jones. Quand Vernes le créé, ça fait à peine quatre ans que Bob Morane est né. D’un peu plus, il aurait pu lui voler la vedette. Cet épisode à la recherche de la cité d’El Dorado est un blockbuster d’aventures avant l’heure. Dans Don, changement d’ambiance. Don est une série mafieuse érotique. Vernes a clairement voulu s’adresser aux adultes. C’est lui-même qui, il y a vingt ans déjà, avait proposé à Taymans de se charger de l’adaptation en BD. Le temps est passé mais ça a fini par se faire.
En parallèle à la réédition des romans de Henri Vernes hors Bob Morane, les éditions du Tiroir poursuivent leur adaptation en bande dessinée. Le romancier aventurier aujourd’hui disparu qui a écrit tant et tant d’histoires n’a pas fini de nous embarquer autour du monde au prix de tous les dangers.
Série : Luc Dassaut
Tome : 1 – Les rescapés de l’Eldorado
Genre : Aventure
Scénario : Christian L.
Dessins & Couleurs : Tyef
D’après : Henri Vernes
Éditeur : Editions du Tiroir
ISBN : 9782931251102
Nombre de pages : 48
Prix : 15 €
Série : Don
Tome : 2 – La madone des atolls
Genre : Polar
Scénario, Dessins & Couleurs : André Taymans
D’après : Henri Vernes
Éditeur : Editions du Tiroir
ISBN : 9782931251157
Nombre de pages : 48
Prix : 16 €