Le podcast inédit du FIBD
Le Festival lance son premier podcast parrainé par l’Institut René Goscinny, dans lequel il donnera la parole à des scénaristes de bandes dessinée ayant intégré la retranscription de témoignages dans leurs processus créatifs respectifs.
Des batailles historiques dans la Résistance avec Madeleine Riffaud, aux couloirs de l’Assemblée nationale traversés par Simone Veil lors de la dépénalisation de l’IVG, en passant par le militantisme des combats féministes de Benoîte Groult, la bande dessinée apparaît de plus en plus comme un médium à même de faire vivre et comprendre les aventures humaines dont celles chargées d’histoire de personnalités qui ont marqué la société.
Cette nouvelle série ambitionne d’apporter un éclairage complémentaire sur le défi et les difficultés que présentent, l’élaboration des récits conçus avec cette approche.
Ceux-ci apparaissent porteurs d’une collaboration qui va souvent au-delà de la retranscription d’un parcours de vie sur toile de fond d’une dimension historique. Ainsi, le podcast mettra en exergue en quoi cet exercice vient souvent faire écho aux personnalités et à la pensée des scénaristes de ces ouvrages, voire même à leurs choix d’existence.
Dans ce podcast Mémoires en Cases du Festival d’Angoulême, des autrices et des auteurs de bande dessinée qui ont recueilli les récits des destins hors du commun narrés par celles et ceux qui les ont vécus, commentent les processus créatifs qui ont été les leurs pour retranscrire et adapter ce qu’ils ont entendu : Jean-David Morvan (pour Madeleine, résistante – Éditions Dupuis), Catel (pour Ainsi soit Benoîte Groult – Éditions Grasset), Pascal Bresson, (pour Simone Veil : L’Immortelle – Éditions Marabout), Aurore d’Hondt (pour Ginette Kolinka. Récit d’une rescapée d’Auschwitz – Birkenau – Éditions Des ronds dans l’O), Isabelle Collombat (pour Combattantes : rugby, une histoire de femme – Éditions Actes Sud), Annick Cojean – (pour Une farouche liberté, Gisèle Halimi, la cause des femmes – Éditions Steinkis)… d’autres scénaristes et auteur·ices de bandes dessinées seront invité·es.
Cette production s’inscrit dans la volonté du Festival de créer, dans la continuité des réalisations de sa programmation (ici l’exposition Elle résiste, elles résistent proposée lors de la 50e édition et actuellement présentée au Château de Malbrouck en Moselle) de nouveaux supports de médiation destinés à tous les amateurs de bande dessinée.