Etoiles des neiges
« -Trop content de partir voir la neige ! Enfin, je veux dire, la vraie neige… Celle d ‘en haut !
-Merci de nous avoir conduits à la gare, Carême !
-Avec plaisir ! Et bon voyage, bande de veinards ! »
C’est clair qu’ils en ont de la chance, les pompiers, d’aller passer un séjour en montagne. Ça va les changer. Ils vont apprendre des techniques de sauvetage, découvrir de nouveaux équipements et intervenir dans des milieux complètement différents. Et puis, juste changer d’air leur fera du bien. Nos amis sont accueillis au sommet de la station par le commandant Dénivelay et la lieutenante Granit. Les voici hébergés pendant trois semaines dans la caserne locale. Ça tombe bien, les recrutements sont compliqués et vu la demande en haute saison, la brigade de Ramon ne sera pas un luxe pour renforcer les équipes de pompiers-montagnards.

La première partie de l’album se déroule donc dans la neige. La tempête peut survenir à tout moment, c’est pour ça qu’il faut bien refermer la porte de la caserne derrière soi. Il ne faudra pas abuser du klaxon, ça pourrait provoquer des avalanches. On apprendra qu’il y a différents types de neige : humide, verglacée, sèche, mouillée, poudreuse, croûtée. Mais toutes sont bonnes pour des batailles de boules. Les skieurs descendant tout schuss, attention également à l’endroit où l’on gare le fourgon. Dans l’hélico, la place est comptée. Pas question d’y entrer avec de trop grosses doudounes. N’est-ce pas, Horace et Robert ? Nos pompiers apprendront même à utiliser un chien renifleur pour retrouver des victimes… et pas que.

Dans la deuxième partie de l’album, on retrouve les flammes de situations plus conventionnelles, si tant est que conventionnel soit dans le vocabulaire des pompiers. Faire une intervention en compagnie d’Arnold, par exemple, c’est très dynamique, d’autant plus que le gars regarde trop de séries américaines. Horace, lui, il est toujours à la recherche de quelque chose, que ce soit le fourgon… ou l’incendie lui-même. Une Mémé de Sylvain Frécon aura beau lui rappeler le cours des événements, la mémoire de l’homme en rouge défaille. Robert, lui, ne se pose pas de question, il teste les nouveaux matelas des brancards.

Y’a pas à dire, vingt-quatre albums et nos pompiers font toujours preuve d’autant d’efficacité. Stédo, Cazenove et Favrelle forment une brigade redoutable. Et puis bel hommage à Michel Blanc en couverture…
Série : Les pompiers
Tome : 24 – Froid devant !
Genre : Humour
Scénario : Christophe Cazenove
Dessins : Stédo
Couleurs : Christian Favrelle
Éditeur : Bamboo
ISBN : 9791041112760
Nombre de pages : 48
Prix : 11,90 €