Mad Mony
« -Impressionnant ! Tu es vraiment à la hauteur de ta réputation.
-Joli jouet, mais il tire trop sur la droite… de trois degrés. Je suppose que j’ai réussi votre test. Je viens, mais avec mon matériel.
-Ha ! Ha ! S’il n’y a que ça !… Mes chiens, je vous annonce que nous aurons parmi nous la redoutable Main-Rouge.
-Joli tir !
-Ouais, et jolie chienne ! »
Mais pourquoi donc Mony cherche-t-elle à intégrer un groupe de mercenaires sauvages ? Les mercenaires de Centauri, les sans-visages d’Estellos, les frères Slouguy de Bastanar et les écorcheurs de Passoriio font tous partie de ces chasseurs. Un million de dolbards, c’est ce que propose à Mony le chef du groupe, le capitaine Sharkis. Mony a besoin d’argent pour réparer son vaisseau l’UCC Dolores et ainsi quitter cette planète toxique. Sa fille Lune est malade. Elle est sous respirateur. Ses poumons sont rongés par la pollution. Ils ne vont pas pouvoir rester longtemps ici. Ce serait fatal pour la petite.
Ça fait cinq ans que Mony et ses camarades d’infortune sont bloqués sur Tishala. Tuco pense que Mony s’embarque dans un contrat bien dangereux. Il lui installe dans son bras bionique un flasheur qui lui permettra de se défendre. Shaël lui promet qu’il prendra soin de Lune s’il lui arrive malheur. C’est parti pour une expédition au-delà des territoires interdits afin d’affronter les racleurs de carcasses, la tribu des invisibles. Ce que la guerrière farouche ne sait pas encore c’est que Sharkis a les moyens de la garder dans son giron, coûte que coûte.
Avec un bond dans le temps de plusieurs années, la saga de l’UCC Dolores prend une nouvelle tournure. Décidément, les Tarquin ne ménagent pas leur héroïne dans un monde où le lecteur avisé décèlera de nombreux clins d’œil à la culture geek des années 80. On a déjà parlé du côté Cosmocat de Shaël. On est clairement dans un décor à la Mad max. Le bras de Mony n’est pas sans rappeler sous une autre forme celui d’un certain Cobra. Quant à Sharkis et son double visage, c’est un hommage avéré au commandant du camp de la Lune Noire des forces de Vega, un certain Minos dans Goldorak. Les références s’arrêtent là. C’est déjà pas mal. Le monde d’UCC Dolores a sa propre structure, ses propres codes, plus proches de ceux de Ken le survivant que des mangas déjà cités.
Excellente série de SF, UCC Dolores est en passe de devenir une saga culte des années 2020.
Série : UCC Dolores
Tome : 5 – Les sables de Tishala
Genre : Space-Opera
Scénario, Dessins & Couleurs : Didier Tarquin & Lyse Tarquin
Éditeur : Glénat
ISBN : 9782344055731
Nombre de pages : 64
Prix : 15,95 €